Publié dans Société

Fête de la Toussaint - Ruée vers les marchés aux fleurs

Publié le mercredi, 01 novembre 2023

 La Fête de la Toussaint et la fête des morts ont lieu le 1er et le 2 novembre. On a tendance à les confondre mais elles sont bien distinctes. Toutefois, parce que le 1er novembre est un jour férié, chaque année, il est inséparable avec les fleurs et les  embouteillages. De bon matin, les rues menant vers les périphéries de la ville comme Ambatomirahavavy, By-pass, Ambohimangakely ont été envahis par les vendeuses des fleurs et des pots. D’après l’une d’elles, du côté de By-pass, la vente des  fleurs est devenue une habitude pour elle et sa famille, le jour du 1er novembre. A noter que les prix varient entre 2 000 et 100 000 ariary, selon les types de fleurs. 

La fête des morts est une tradition mexicaine, les Malagasy la suivent. Ils respectent les esprits des ancêtres et honorent leur mémoire. « La fête de la Toussaint est un grand jour pour nous. Chaque année, nous venons visiter notre tombeau familial et y déposer des fleurs pour honorer la mémoire des défunts car ils ne sont plus de ce monde », raconte un père de famille. La fête de la Toussaint est aussi une occasion pour les familles de se retrouver dans la campagne, effectuer quelques aménagements au tombeau et le nettoyer. Du côté de By-pass, les embouteillages ont duré plusieurs heures. A part la sortie des familles, un camion qui s’est renversé et a également bloqué la circulation.

 Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’église honore la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ, connus ou inconnus. Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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